Quand choisir une chaudière bas-NOx ?
Cet équipement est une évolution du système de chauffage standard. Avec la basse température, l’eau circulant dans le circuit peut atteindre 40 à 50 °C. Pour autant, celle-ci assure un confort thermique équivalent, voire supérieur à l’ancien modèle. Sa consommation d’énergie est même réduite de 15 % environ.
La directive « ErP » a rendu impossible la mise en place des versions classiques. Les fabricants se sont améliorés ces dernières pour se conformer à cette norme. Ils ont notamment travaillé sur le brûleur pour diminuer drastiquement les émissions polluantes.
Cette réglementation a aussi restreint l’installation des chaudières à gaz bas-NOx. Leur pose est réservée aux logements collectifs. Ils doivent avoir un conduit commun d’évacuation des fumées. En cas de cheminée personnelle, sa longueur doit dépasser les dix mètres linéaires. Il est aussi possible de les installer sur une évacuation VMC.
Compte tenu de ces limitations, elles ne conviennent pas à toutes les situations. Pour une maison individuelle, vous opterez pour une installation de chauffage et ECS à condensation. Vous pourrez vous tourner vers une pompe à chaleur le cas échéant.
Avantages et inconvénients de votre chaudière murale gaz
- Pour les immeubles, leur mise en œuvre est facile. Il suffit de les fixer à la place des appareils existants. Dans certains cas, des kits de remplacements sont fournis.
- Ils sont plus vertueux que les versions classiques grâce aux innovations. Leurs rejets sont moins nocifs pour l’environnement.
- Ils proposent des économies d’énergie intéressantes.
- Par contre, la volonté gouvernementale les a écartés de la majorité des aides publiques. Ils ne bénéficient pas du crédit d’impôt ou de la TVA réduite, par exemple.
- De plus, vous devrez posséder des émetteurs compatibles comme un plancher chauffant. Des radiateurs à chaleur douce conviendront également.
Quel équipement sélectionner parmi les chaudières basse température ?
L’efficacité énergétique saisonnière vous renseignera sur la performance du matériel. Toutes les étapes du cycle y sont prises en compte. De même, le rendement est un critère important. Ce ratio entre consommation et production de ressources influera sur votre facture. Plus il sera élevé, plus les dépenses seront allégées.
La puissance doit être dimensionnée selon votre logement. Une étude thermique vous indiquera la valeur à retenir pour votre acquisition. Le respect de celle-ci évitera usure prématurée ou inconfort.
Mural ou au sol, l’emplacement découlera de la place disponible. La première est moins volumineuse que la seconde. Elle occupe moins d’espace.
Simple ou mixte, le choix dépendra de l’existant. Vous avez déjà un cumulus dans la salle de bain ou la cuisine. Un matériel fournissant l’ECS n’est, alors, pas nécessaire. Sinon, plusieurs modes de génération sont possibles : instantané, accumulé ou ballon intégré. Vos besoins sanitaires détermineront la technologie à adopter.
L’étiquette énergétique apporte des informations très précieuses. Plus la classe se rapproche de A++, plus l’appareil est économe. Vous y verrez aussi si chauffage et eau chaude sont assurés ou seulement le premier.
La régulation agit sur l’optimisation de l’utilisation de votre achat. Ainsi, un thermostat programmable réduit le gaspillage en adaptant la chaleur à vos habitudes. Certains instruments se basent sur la température extérieure pour anticiper les périodes de marche.
Parmi les derniers critères, vous avez la marque et le coût. IZI by EDF vous propose différentes gammes. Les chaudières Frisquet sont réputées car elles intègrent des matériaux de haute qualité comme le cuivre. De Dietrich offre un très bon rapport qualité/prix. Chaffoteaux se veut accessible à tous.