Le radiateur à inertie vous fait de l’œil… Et pour cause, la chaleur douce qu’il procure et l’énergie qu’il vous fait économiser vous convainquent chaque jour un peu plus des avantages de cette technologie ! Le dernier obstacle à franchir avant d’investir ? Comparer le modèle à inertie sèche du modèle à inertie fluide. Quelles sont leurs différences ? IZI by EDF fait le point pour vous !
Radiateur électrique à inertie : de quoi parle-t-on ?
Les radiateurs électriques à inertie sont réputés pour leur performance énergétique et le confort thermique qu’ils procurent. A la différence des convecteurs électriques, ils sont en effet capables de stocker l’énergie (la chaleur) et de la diffuser, même une fois l’appareil éteint. Ils procurent d’autant plus une chaleur douce, progressive et homogène dans la pièce pour un confort optimal (proche du confort du chauffage central au gaz).
En ce sens, ils sont donc vivement recommandés pour les logements mal ou peu isolés.
Tous les radiateurs à inertie (à cœur solide ou liquide) fonctionnent de la même manière, basés sur le principe d’accumulation. Le courant électrique traverse la résistance à l’intérieur du radiateur. La chaleur produite est ensuite stockée dans le cœur de chauffe solide ou liquide.
Radiateurs à inertie sèche et fluide : quelles différences ?
Les radiateurs électriques à inertie sont de deux types : à inertie sèche ou à inertie fluide. Voyons à présent leurs principales différences.
Une composition différente : le cœur de chauffe
Le cœur de chauffe correspond à la partie interne de l’appareil, composée d’une résistance électrique. Cette pièce maîtresse joue un rôle essentiel pour produire de la chaleur, comme le ferait la résistance d’un ballon d’eau chaude.
👉 Un radiateur à inertie sèche est en l’occurrence composée d’un cœur de chauffe en matériau solide, par exemple en aluminium (la chaleur se conserve moyennement bien), en fonte ou acier (la chaleur se conserve bien), en céramique, stéatite ou autre matériaux réfractaires (leurs performances énergétiques font partie des meilleures du marché).
👉 Un radiateur à inertie fluide présente en revanche un corps de chauffe qui n’est pas un matériau, mais un liquide. C’est ce fluide caloporteur – bien souvent du glycol ou de l’huile – qui emmagasine la chaleur par le biais d’une résistance immergée dans le corps de chauffe.
Une différence de performance énergétique
Les radiateurs à inertie sèche ont un pouvoir calorifique plus important et présentent une forte inertie, supérieure aux radiateurs à inertie fluide. Ils absorbent la chaleur comme aucun autre appareil de chauffage le fait. En d’autres termes, ils sont capables d’accumuler beaucoup plus de calories et de restituer la chaleur plus longtemps dans votre logement grâce aux matériaux réfractaires, à la céramique ou encore à la fonte (typiques des modèles à inertie sèche).
Pour une chauffe optimale de votre logement, vous pouvez aussi opter pour des modèles à inertie avec panneau rayonnant. On parle alors de double corps de chauffe, qui monte rapidement en température (le panneau est souvent une feuille d’aluminium).
Quel type d’inertie choisir ?
Vous souhaitez installer de nouveaux radiateurs ? Vous hésitez toujours entre l’inertie fluide et l’inertie sèche ? Voici un récapitulatif des avantages et des inconvénients des deux technologies.
Avantages et inconvénients des radiateurs à chaleur sèche
- Accumule et stocke parfaitement la chaleur
- Diffuse une chaleur douce et homogène
- Economise de l’énergie (la chaleur continue d’être diffusée même une fois l’appareil éteint)
- Des options d’économies d’énergie dans les modèles les plus récents
- Idéal pour les pièces à vivre (salon, séjour)
- Coûteux à l’achat
- Lourd à l’installation
- Montée en température lente
Avantages et inconvénients des radiateurs à inertie fluide
- Accumule et stocke la chaleur
- Diffuse une chaleur douce et homogène
- Des options d’économies d’énergie dans les modèles les plus récents
- Idéal pour les pièces à vivre et les salles de bain
- Coûteux à l’investissement (néanmoins moins cher que l'inertie sèche)
- Montée en température progressive
- Fuite éventuelle du fluide, néanmoins rare (c’est notamment le cas des modèles de sèche-serviette en entrée de gamme)